Dying Light: The Beast représente la dernière itération de la franchise survival-horror développée par Techland. Initialement annoncé comme un DLC pour Dying Light 2, il a finalement pris la forme d’une extension standalone prévue pour le 22 août 2025 sur PC et consoles next‑gen, puis probablement en fin d’année sur PS4 et Xbox One. Cette évolution de projet suscite à la fois enthousiasme et questions quant à son orientation, sa durée de vie, son équilibre de gameplay et son impact sur l’identité de la série.
Contexte et intrigue
L’intrigue reprend le personnage de Kyle Crane, héros du premier opus, que l’on croyait disparu depuis les événements de Harran en 2015. Selon certains éléments présentés lors de l’annonce, il aurait survécu à des expériences clandestines menées par une organisation inconnue, le Baron, et serait devenu une créature hybride dotée d’une force surhumaine. Son retour s’inscrit dans une quête de vengeance contre ceux qui l’ont transformé en « bête », mais il est possible que des enjeux plus larges liés à la propagation du virus soient également au cœur du scénario.
Le récit semble proposer une approche plus linéaire que Dying Light 2, avec une durée de jeu estimée à 15–20 heures, ce qui pourrait suggérer un rythme plus soutenu et une focalisation sur l’action et la survie pure, au détriment des choix narratifs multiples. Certaines voix critiques craignent que cette concentration rende l’expérience moins immersive, tandis que d’autres soulignent qu’un récit serré pourrait renforcer la tension et l’intensité de l’aventure.
Environnements et gameplay
L’extension se déroule dans la région fictive de Castor Woods, un territoire rural dense alternant forêts, petits villages et routes abandonnées. Contrairement aux environnements urbains des jeux précédents, ce cadre forestier pourrait offrir de nouvelles mécaniques de jeu : embuscades, utilisation du couvert végétal pour éviter les hordes et phases d’exploration verticales sur les vieux pylônes électriques. Il est également possible que la météo dynamique joue un rôle plus marqué, avec des orages rendant certaines zones plus dangereuses.
Du côté du gameplay, on retrouve les fondamentaux du parkour, renforcés par un level design pensé pour exploiter la verticalité du terrain. La nouveauté majeure est le « Beast Mode » : Crane peut à certains moments activer sa forme bestiale pour infliger des dégâts dévastateurs, détruire des barrages et repousser des nuées de morts‑vivants. Cette mécanique reste sujette à caution : si elle n’est pas correctement équilibrée, elle pourrait rendre l’expérience trop facile ou, au contraire, trop limitée par des temps de recharge excessifs.
Les armes à feu semblent également avoir un rôle accru par rapport aux précédents volets, suggérant un mélange de combats rapprochés et de phases à distance. Enfin, l’introduction d’un véhicule tout‑terrain ouvre la possibilité de séquences de poursuite ou de fuite inédites, bien qu’il soit encore flou si son usage sera accessible tout au long de la partie ou cantonné à certains chapitres précis. Ce mélange d’action intense et de nouvelles mécaniques pourrait séduire un public large, notamment celui habitué aux plateformes de jeu comme un casino dépôt minimum 20 €.
Tableaux récapitulatifs
| Date ou étape | Informations connues |
| Annonce à Gamescom 2024 | Présentation globale du projet |
| Révélation du titre et du trailer | Le 6 juin 2025 lors du Summer Game Fest |
| Date de sortie sur PC/PS5/Xbox SX | Prévue le 22 août 2025 |
| Versions PS4 et Xbox One | Probablement fin 2025 |
| Durée de jeu estimée | Environ 15–20 heures |
| Élément | Dying Light 1 | Dying Light 2 | The Beast |
| Protagoniste | Kyle Crane | Aiden Caldwell | Kyle Crane transformé |
| Style narratif | Ouvert, choix | Ouvert, choix multiples | Linéaire, tension accrue |
| Univers | Urbain (Harran) | Urbain/rural varié | Rural (Castor Woods) |
| Combat | Mêlée + quelques tirs | Mêlée majoritaire | Mêlée, tirs et Beast Mode |
| Durée de vie | 20–30 heures | 40 heures et plus | 15–20 heures |
| Multijoueur | Oui | Oui | Coopératif jusqu’à 4 joueurs |
Points d’incertitude et débats
Plusieurs aspects restent à clarifier avant le lancement officiel. Tout d’abord, la qualité du level design de Castor Woods sera déterminante : il est possible qu’il renouvelle les sensations de la série, mais un terrain mal équilibré pourrait nuire à l’intensité du parkour et des combats. Ensuite, l’impact réel du Beast Mode sur la difficulté est sujet à débat : certains experts craignent qu’il fragilise l’immersion en facilitant excessivement les affrontements, tandis que d’autres estiment qu’il pourrait offrir des points d’orgue spectaculaires si son utilisation reste limitée et stratégique.
L’optimisation technique sur consoles de précédente génération constitue un autre point de vigilance. Techland a annoncé un déploiement différé des versions PS4 et Xbox One, laissant entendre que des adaptations seront nécessaires pour garantir une expérience fluide. Mais il est possible que ces contraintes altèrent la qualité graphique ou le framerate, ce qui reste à évaluer lors des premiers tests officiels.
Enfin, le positionnement tarifaire de cette extension standalone pour les joueurs non détenteurs de l’Ultimate Edition de Dying Light 2 reste à déterminer. Plusieurs observateurs prévoient un prix situé entre 30 € et 40 €, mais une tarification plus élevée pourrait freiner l’adoption.
Enjeux pour la communauté et perspectives
Il est probable que Techland cherche à satisfaire à la fois les fans de la première heure, en rendant The Beast gratuit pour les possesseurs de l’Ultimate Edition, et à attirer de nouveaux joueurs grâce à un gameplay modernisé (armes à feu plus présentes, mode bestial, coopération renforcée). Cependant, la réception critique dépendra largement de la manière dont ces éléments seront intégrés dans une expérience cohérente et immersive.
Les prochains mois seront sans doute marqués par la diffusion de previews et de retours de phase alpha/bêta, qui permettront de juger de l’équilibre général, de la qualité de l’environnement et de la stabilité technique. Il conviendra également de vérifier si la transformation de Crane apporte une vraie dimension narrative et ludique, ou si elle constitue simplement un gadget ponctuel.
En définitive, Dying Light: The Beast pourrait représenter un renouveau bienvenu pour la franchise, à condition que Techland parvienne à concilier intensité survival-horror et innovations de gameplay sans trahir l’ADN de la série. Les réactions initiales laissent entrevoir un sentiment mitigé : enthousiasme prudent d’un côté, craintes légitimes de l’autre. Le verdict tombera à la rentrée, lorsque les premiers joueurs auront mis la main sur le jeu.
